
Si vous êtes comme nous, vous savez à quel point le suivi des progrès est important en thérapie. Mais soyons honnêtes, c’est aussi l’une des tâches les plus chronophages du métier. Nous avons tous passé plus d’heures à documenter qu’à réellement nous connecter avec les clients, et ce n’est tout simplement pas tenable. C’est pourquoi nous avons décidé d’essayer les outils d’IA de Google, et voici ce que nous avons découvert.
Nous avons commencé à utiliser Google Sheets avec ses nouvelles fonctionnalités d’IA pour rationaliser notre suivi des données. Au lieu de saisir manuellement des formules ou de calculer les taux de précision, nous avons simplement demandé à Sheets de « résumer la tendance des réponses correctes sur les 8 dernières séances » ou de « mettre en évidence les séances où la précision a chuté de plus de 10 % ». C’est étonnamment intuitif, même si vous n’êtes pas expert en tableurs. Le meilleur dans tout ça ? Cela libère énormément de temps, du temps que nous pouvons consacrer à interpréter les données, pas seulement à les traiter. Par exemple, nous passions auparavant 15 à 20 minutes par séance client rien que pour organiser les données ; nous sommes désormais à 5 à 7 minutes, ce qui, sur une semaine chargée, fait une vraie différence.
L’automatisation des calculs répétitifs, comme le pourcentage de précision, les décomptes de fréquence et les profils d’erreurs, nous sauve la mise, surtout quand on jongle avec plusieurs clients ou qu’on gère un grand nombre de dossiers. Nous adorons aussi la facilité avec laquelle on peut générer des graphiques. Par exemple, nous pouvons demander un graphique en courbe montrant l’évolution d’un objectif précis, et Sheets crée un visuel clair et partageable. Les familles et les équipes pluridisciplinaires trouvent ces graphiques vraiment utiles, et c’est une excellente façon de montrer aux clients leurs progrès de manière concrète. Un parent nous a dit : « Voir le graphique a rendu les progrès de mon enfant plus faciles à comprendre, et ça nous a redonné de l’espoir quand les choses semblaient ralentir. »
Autre point fort : l’IA de Google peut transformer nos notes de séance brutes, simples puces ou mots‑clés, en synthèses claires et objectives. Ce n’est pas parfait, mais c’est un énorme gain de temps, surtout après des séances enchaînées. En plus, l’IA peut analyser plusieurs séances pour repérer des schémas qui pourraient nous échapper, comme des erreurs récurrentes ou des déclencheurs de certains comportements. Même si nous restons ceux qui interprètent la signification de ces schémas, l’IA accélère le processus et nous aide à capter des détails que nous aurions sinon manqués. Par exemple, nous avons remarqué que les progrès langagiers d’un enfant étaient plus marqués les jours où la routine était plus structurée, ce qui nous a conduit à ajuster notre plan d’intervention.
Il y a tout de même quelques accrocs. L’IA ne saisit pas toujours toutes les nuances, donc nous devons encore relire et ajuster les synthèses et les graphiques. Il y a aussi une courbe d’apprentissage certains thérapeutes peuvent se sentir dépassés au début, surtout s’ils ne sont pas à l’aise avec la technologie. Et bien sûr, la confidentialité est une préoccupation majeure. Nous vérifions toujours que nos données sont stockées de manière sécurisée et que nous respectons toutes les directives nécessaires, en particulier lorsqu’il s’agit de mineurs. Nous utilisons les contrôles de confidentialité intégrés à Google et nous veillons à ce que les informations de nos clients ne soient jamais partagées sans consentement.
Mais c’est là que les choses se compliquent : comment les données de vos patients sont‑elles stockées ? Où sont‑elles stockées ? Sont‑elles utilisées pour entraîner des modèles ou à des fins internes ? Que pouvez‑vous réellement faire, en tant que thérapeute, pour protéger la confidentialité des clients ? Où ces fichiers sont‑ils conservés, et quels contrôles avez‑vous sur l’accès et le partage ? Ce sont autant de questions cruciales que nous explorons encore, et il est important de rester informé des politiques de confidentialité et de sécurité de Google. Si vous voulez en savoir plus, rejoignez nos prochaines sessions de formation ou contactez‑nous il y a beaucoup à démêler, et nous sommes là pour vous aider à y voir clair.
Dans l’ensemble, les outils d’IA de Google ont rendu notre suivi des données plus intelligent et plus efficace. Ils ne remplacent pas la dimension humaine le jugement clinique, l’empathie et le contexte restent irremplaçables, mais ils nous aident à nous concentrer sur l’essentiel : créer du lien avec les clients, entraîner des compétences et répondre à leurs besoins spécifiques. Si vous souhaitez passer moins de temps sur l’administratif et plus de temps sur la thérapie, cela vaut vraiment la peine d’essayer ces outils.
L’IA n’est pas là pour nous remplacer ; elle est là pour nous aider à mieux faire notre travail. Utilisés avec discernement, ces outils peuvent amplifier notre capacité à suivre les progrès avec précision et à soutenir les familles avec les éclairages qu’elles méritent. Alors allez‑y tentez le suivi des données assisté par l’IA. Vous pourriez le trouver aussi utile que nous.
